Contexte actuel de l’imagerie hépatique au Canada : de la tomodensitométrie à l’imagerie par résonance magnétique rehaussée par Primovist®

Compte tenu de l’évolution constante de l’imagerie hépatique diagnostique, de l’augmentation de l’incidence des maladies du foie1-3 et des modifications de la pratique clinique en raison de la pandémie, Bayer cherche des solutions pour améliorer les pratiques d’imagerie hépatique et optimiser les résultats pour les patients. Pour cette raison, nous avons récemment réalisé un sondage auprès de cliniques et de professionnels de la santé, comme vous, de partout au Canada afin de mieux comprendre le contexte actuel de l’imagerie hépatique.

 

Au total, 102 réponses nous ont été soumises par le personnel des établissements universitaires ou communautaires et des centres anti-cancéreux d’un bout à l’autre du pays. Les répondants comprenaient des technologues, des radiologistes, des superviseurs et des coordonnateurs en résonance magnétique ainsi que des administrateurs de la santé. Environ 85 % des répondants utilisent Primovist®, alors que 15 % ne l’utilisent pas. La plupart d’entre eux ont toutefois affirmé qu’ils souhaiteraient en savoir plus sur Primovist® et essayer ce produit.

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La région « Centre » correspond à l’Ontario. La région « Est » comprend le Québec, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador. La région « Ouest » comprend le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie-Britannique.

La tomodensitométrie (TDM) est encore la technique d’imagerie hépatique la plus répandue, comparativement à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) avec produit de contraste non précisé et à l’IRM avec Primovist®. Parmi les principales raisons d’utiliser Primovist®, les utilisateurs évoquent sa supériorité pour ce qui est de la caractérisation des lésions, de la précision diagnostique et de la détection des petites lésions. En effet, Primovist® a été associé à une capacité supérieure de détection des lésions hépatiques et à la prise de meilleures décisions thérapeutiques, comparativement à la TDM ou à l’IRM avec d’autres produits de contraste dans plusieurs indications et situations cliniques4-8.

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Certains répondants ont affirmé ne pas être au courant que Primovist® pouvait être utilisé à d’autres fins que la distinction des hyperplasies nodulaires focales des adénomes hépatocellulaires. En fait, Primovist® est indiqué pour déceler et caractériser toutes les lésions hépatiques focales, notamment les carcinomes hépatocellulaires, les cholangiocarcinomes et les métastases hépatiques, ainsi que pour distinguer les hyperplasies nodulaires focales des adénomes hépatocellulaires9,10.

On a demandé au personnel des établissements à quelles fins ils utilisaient Primovist® et à quelles fins ils souhaiteraient l’utiliser s’il n’y avait ni contrainte ni obstacle à son utilisation. Le personnel des établissements universitaires a affirmé l’utiliser ou souhaiter l’utiliser pour la distinction des hyperplasies nodulaires focales des adénomes hépatocellulaires et la mise en évidence des métastases. Le personnel des établissements communautaires a affirmé l’utiliser ou souhaiter l’utiliser pour la distinction des hyperplasies nodulaires focales des adénomes hépatocellulaires, la mise en évidence des métastases et le dépistage du carcinome hépatocellulaire (CHC) et du cholangiocarcinome. En général, les réponses au sondage ont révélé que le personnel des établissements souhaite avoir plus souvent recours à Primovist® pour déceler les lésions hépatiques focales, un objectif que Bayer a bien l’intention de les aider à atteindre.

Le sondage a également couvert les facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur l’utilisation de Primovist®, comme le coût du produit, son intégration aux protocoles et son remboursement, ainsi que la perception des avantages de Primovist®, comparativement aux produits de contraste à usages multiples, le manque d’expérience et de formation cliniques, les connaissances des médecins orienteurs et l’innocuité. Les répondants pouvaient répondre « extrêmement limitatif », « quelque peu limitatif » ou « pas du tout limitatif » pour qualifier l’incidence de ces facteurs sur le recours à Primovist®, mais dans la majorité des établissements et selon la majorité des répondants, aucun de ces facteurs n’était extrêmement limitatif. Ces réponses peuvent suggérer que les facteurs, comme le coût du produit et son intégration aux protocoles, ne constituent pas des obstacles importants à l’utilisation de Primovist® et que les professionnels de la santé veulent l’utiliser lorsqu’il est clair que son utilisation est plus avantageuse que celle d’un autre produit de contraste.

Le sondage a également révélé qu’outre les radiologistes, les trois principaux types de médecins orienteurs dans le contexte de l’utilisation de Primovist® sont les oncologues, les chirurgiens et les hépatologues. La collaboration multidisciplinaire entre radiologistes et médecins orienteurs est donc possible pour optimiser le parcours des patients, le processus de l’imagerie hépatique et les résultats sur le plan de la santé.

Globalement, le sondage a révélé les tendances générales en imagerie hépatique au Canada et a mis en évidence les différences entre les pratiques cliniques adoptées dans les divers milieux de soins. Bayer poursuivra son analyse de ces réponses pour agir à titre de partenaire d’imagerie hépatique, personnaliser le soutien offert à chaque clinique et trouver des solutions pour améliorer autant que possible la santé des Canadiens.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le rôle de l’IRM avec Primovist® et comment l’incorporer à vos protocoles d’imagerie hépatique, soumettez-nous ce formulaire dûment rempli.

Références :

  1. Moon, A. M., Singal, A. G., & Tapper, E. B. (2020). Contemporary epidemiology of chronic liver disease and cirrhosis. Clinical Gastroenterology and Hepatology, 18(12), 2650-2666.
  2. Fondation canadienne du foie. (2022). Liver Cancer and Tumors. Consulté au https://www.liver.ca/fr/patients-caregivers/liver-diseases/le-cancer-du-foie/
  3. Action Cancer Ontario. (Décembre 2018). Liver cancer incidence rates have increased in Ontario. https://www.cancercareontario.ca/fr/node/57291
  4. Zech, C. J., Korpraphong, P., Huppertz, A., Denecke, T., Kim, M. J., Tanomkiat, W., & Ba-Ssalamah, A. (2014). Randomized multicentre trial of gadoxetic acid-enhanced MRI versus conventional MRI or CT in the staging of colorectal cancer liver metastases. Journal of British Surgery, 101(6), 613-621.
  5. Morin, C., Drolet, S., Daigle, C., Deshaies, I., Ouellet, J. F., Ball, C. G., & Ouellet, J. F. B. (2020). Additional value of gadoxetic acid-enhanced MRI to conventional extracellular gadolinium-enhanced MRI for the surgical management of colorectal and neuroendocrine liver metastases. HPB, 22(5), 710-715.
  6. Lee, Y. J., Lee, J. M., Lee, J. S., Lee, H. Y., Park, B. H., Kim, Y. H.,  & Choi, B. I. (2015). Hepatocellular carcinoma: diagnostic performance of multidetector CT and MR imaging—a systematic review and meta-analysis. Radiology, 275(1), 97-109.
  7. Ricke, J., Steffen, I. G., Bargellini, I., Berg, T., Jaureguizar, J. I. B., Gebauer, B., & Seidensticker, M. (2020). Gadoxetic acid-based hepatobiliary MRI in hepatocellular carcinoma. Jhep Reports, 2(6), 100173. (ÉTUDE SORAMIC)
  8. Vanhooymissen, I. J., Thomeer, M. G., Braun, L. M., Gest, B., van Koeverden, S., Willemssen, F. E., & Dwarkasing, R. S. (2019). Intrapatient comparison of the hepatobiliary phase of Gd‐BOPTA and Gd‐EOB‐DTPA in the differentiation of hepatocellular adenoma from focal nodular hyperplasia. Journal of Magnetic Resonance Imaging49(3), 700-710.
  9. Monographie de Primovist. (2017). Recherche de produits pharmaceutiques en ligne. Consulté au https://health-products.canada.ca/dpd-bdpp/switchlocale.do?lang=fr&url=t.search.recherche
  10. Scali, E. P., Walshe, T., Tiwari, H. A., Harris, A. C. et Chang, S. D. (2017). A pictorial review of hepatobiliary magnetic resonance imaging with hepatocyte-specific contrast agents: Uses, findings, and pitfalls of gadoxetate disodium and gadobenate dimeglumine. Canadian Association of Radiologists' Journal68(3), 293-307.

The new Bayer Canada, Radiology Insider Podcast

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